Feu Habib appelait « visitations » les visites du président de la République à l’intérieur du pays. Et ne cessa, tout au long de ses fameuses « Mauritanides », de les tourner en dérision ainsi que le cirque qui a les toujours accompagnées. C’était au temps de Maaouya, de la Direction nationale éclairée et du PRDS omnipotent. Seize ans après le départ de celui à qui il ne manqua que d’être intronisé roi, on n’est pas sorti de l’auberge. Que ce soit avec Aziz ou Ghazwani, les mêmes scènes se répètent inlassablement.
Il y a 30 ans, le génocide contre les Tutsis endeuillait le monde entier.