L'UJPLA Mauritanie sensibilise sur les lois internationales qui criminalisent les agressions contre les journalistes. (Photos)

ven, 10/27/2023 - 00:55

 

La salle de conférence de la Région de Nouakchott a abrité le jeudi 26 octobre 2023 un atelier organisé par la section mauritanienne de l'union des journalistes de la presse libre africaine ( UJPLA MAURITANIE ) , un atelier de sensibilisation sur les lois et conventions criminalisant l'agression contre les journalistes. Cet atelier d'une journée a été animé par le doyen et écrivain journaliste Mohamed Abdelahi Belil , et le journaliste à la télévision nationale Almouritania cheikh ould Zeine Lessem. Dans son mot de bienvenue la présidente de L'UJPLA Mauritanie madame Mariya ladji Traoré est revenue sur le contexte particulier dans lequel se déroule cet atelier de sensibilisation au profit des journalistes et interpellé les Etats et gouvernements sur les violences et les agressions que subissent les journalistes sur le terrain dans le cadre de l'exercice de leur métier. Elle a explique que L'UJPLA MAURITANIE , démarre ses activités avec cet atelier de sensibilisation sur les lois internationales criminalisant l'agression des journalistes, pour attirer l'attention sur les différentes formes d'agressions que subissent les journalistes dans le cadre de l'exercice de leur fonction . Les lois criminalisant l'agression des journalistes sont aujourd'hui au coeur de l'actualité avec ce qui se passe en Palestine , un peut partout en Afrique et dans le monde comme violence et violation des droits des journalistes, pourtant interdit par des lois et textes internationaux qui les protègent . C'est vrai qu'en MAURITANIE on enregistre de grandes avancées en matière de liberté d'expression, de dépénalisation du delit de presse entre autres, qui dénote de la forte volonté du président de la République son excellence monsieur Mohamed Ould cheikh ghazouani de developper le secteur de la presse à travers les différentes reformes en cours, cependant il est indispensable de connaître ces lois et conventions criminalisant toute atteinte au droit des journalistes ou les empêchant d'exercer librement et en sécurité leur métier, notamment en période sensible et de fortes tensions ou de conflits. Nous observons aujourd'hui a t'elle ajouté des situations ou les médias, les journalistes et leurs familles sont au premier rang des victimes de violences, le cas du confrère d'Al Jezira wael Dah Douh nous laisse sans voix en tant que relais des sans voix après la perte en direct de plusieurs membres de sa famille . C'est pourquoi il est nécessaire de connaître les lois internationales qui interdisent l'agression des journalistes, qui est une forte atteinte aux droits de l'homme et une atteinte grave à la liberté d'expression . Souhaitant que les présentations des panélistes et les échanges fructueux au cours de cet atelier de sensibilisation seront hautement instructif pour les femmes et hommes des médias. Madame Mariya ladji Traoré a à la fin de son discours remercier la présidente de la Région de Nouakchott madame Fatimetou mint Abdel Malek, présidente des cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLUA Afrique), pour le soutien et l'accompagnement constant qu'elle apporte à la presse et aux associations de journalistes . Elle a également remercié les médias et tout ceux qui ont contribué de loins ou de près à la réussite de cette activité. L'atelier a été clôturé par un communiqué qui dénonce et condamne fermement les agressions répétées et continues commises contre le peuple palestinien en général, les journalistes et les médias en particulier comme toutes les organisations nationales et internationales de journalistes. Exprime sa solidarité totale et inconditionnel aux journalistes assassinés et blessés dans la bande de Gaza. L'UJPLA MAURITANIE appelle les Etats et gouvernement dans le monde et en Afrique à respecter les droits des journalistes, à cesser de les empêcher d'exercer librement leur noble profession en toute sécurité. L'UJPLA MAURITANIE Appel au respect des lois et protocoles qui protègent les journalistes et interdisent certaines pratiques courantes tel que les menaces, harcèlement numérique , l'intimidation les agressions physiques et verbales sur le terrain, l'emprisonnement arbitraire à leur égard...etc. L'union des journalistes de la presse libre africaine et ses sections nationales luttent pour une presse libre et professionnelle ainsi que la protection des femmes et hommes des médias en Afrique et ailleurs. La recommandation de la consoeur madame Maimouna mint Saleck, présidente de l'ONG Biodiversité était la plus touchante " Les journalistes et personnels des média doivent pouvoir exercer leur métier sans crainte d’être tués, arrêtés ou encore intimidés. Et les crimes contre les journalistes ne doivent pas restés impunis".

M.T.