L’histoire complète du démantèlement délibéré, par le pouvoir 2008-2019,des deux sociétés nationales « MASOF et ARMACHIP »

jeu, 10/01/2020 - 15:45

Il s’agit de  l’une des histoires qui se sont  déroulées , au cours  de la décennie  2008-2019 ,au cous de laquelle, les hommes se sont faits appauvrir, leurs biens détruits et leurs partenariats avec les étrangers démantelés par le pouvoir de l’État, censé protéger les investisseurs nationaux et sauvegarder leurs intérêts!

 

Les deux sociétés « Masof et Armachip », appartiennent  à l’homme d’affaires Brahim Ould Haj Al-Mokhtar.

Elles ont payé la plus grosse rançon ,au cours de la dernière décennie.
Ou plutôt, leur propriétaire est sanctionné  ,en raison de sa position politique contre la candidature à la présidence de Ould Abdel Aziz , en 2009.

Des mesures ont donc été prises ,pour détruire sa flotte et forcer ses partenaires étrangers à rompre avec lui, jusqu’à ce que ses navires soient mis au rebut.

Et malgré son expérience de 40 ans dans le domaine de la pêche, il  n’a pu  bénéficier d’une licence comparable aux licences qui ont été distribuées  en catimini de nuit , à la fin de la décennie (règne de Ould Abdel Aziz) .

Le groupe Brahim Ould Haj Al-Mokhtar possédait 15 navires en partenariat avec les Chinois, qui  enregistraient  un chiffre d’affaires annuel de près de 6 milliards d’ouguiyas.

Brusquement , des instructions sont données à l’ambassade de Chine à Nouakchott, pour instruire l’investisseur chinois  de rompre le partenariat avec les deux entreprises indésirables«masof et armachip», selon ce que la conseillère à l’ambassade de Chine a déclaré ,en juin ,aux  chefs des dites entreprises , venus à l’ambassade pour s’enquérir des nouvelles.

Cinq mois plus tard, et précisément en novembre 2011, le ministre de la Pêche a rendu un arrêté interdisant aux deux sociétés d’exporter vers les marchés européens ,qui absorbaient généralement 60% de leurs produits.

Le 23 avril 2013, le ministre de la Pêche a publié la circulaire n ° 0010/2013 arrêtant les navires du groupe et les mettant définitivement hors service

Pendant cette période, le groupe  a été contraint de licencier 220 de ses travailleurs en leur versant  tous leurs droits.

En septembre 2014, le groupe a déposé une plainte auprès du Haut Conseil de la Fatwa et des Recours Gracieux, qui a contacté le ministre de la Pêche 14/09/2014.

Mais , d’autres instructions  de l’ancien président Ould Abdel Aziz sont venues ordonner de  continuer à détruire les entreprises, chose plus pertinente pour lui.

Ceci étant, les recommandations émises par la commission de pêche  mauritano-chinois du 16 septembre 2015, n’ont pas intercédè en faveur du groupe et furent rangées aux oubliettes.

Le  même scénario  s’est produit en mai 2016, lorsque les accords verbaux auxquels ont participé les deux délégations, y compris des représentants du groupe, n’ont pas été transcrits  dans le communiqué  final de la rencontre, par crainte d’un nouvel embarras!

C’est  seulement au cours de l’année 2016, que des licences ont été accordées au groupe totalisant 547 tonnes ,soit en moyenne  37 tonnes par navire  , alors que des navires similaires étaient autorisés  147 tonnes  chacun!

Pendant toutes ces années, la Fédération nationale de la pêche  a sonné l’alarme et mis en garde contre la poursuite de la faillite des deux sociétés nationales et la rupture entre elles et ses partenaires étrangers. En vain!

Voici  l’une des histoires de Nouadhibou, que se racontent répétitivement  plus de 220 travailleurs licenciés après de nombreuses années de labeur.

Les   dirigeants des entreprises victimes, frappent toujours aux portes des fonctionnaires et  décideurs,  espérant trouver oreille auditive,  après toutes ces années d’injustice !!

Source : https://mourassiloun.com/node/15656

Traduit par adrar info