Incroyable. A travers les réseaux sociaux des informations graves circulent pour affirmer soit disant « avec certitude » que le gouvernement mauritanien par le biais du ministère de la santé de communique des chiffres erronés pour atteindre un plafond de nombre de malades nécessaire, un préalable pour que le pays puisse être inscris sur la liste des états éligibles pour un effacement de sa dette.
Cette atteinte grave à la morale éthique de l’Etat constitue des agissements irresponsables, inacceptables qui exposent leurs auteurs à des sanctions sévères. C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public par la commission nationale en charge du programme du Coronavirus.
L’inconscience de certains citoyens les pousse à véhiculer des informations graves qui, au-delà du faux de leur contenu qui ne repose que sur des rumeurs infondées, peuvent être de conséquences incalculables sur le plan de la sécurité sanitaire des citoyens.
Une enquête est en cours pour situer les responsabilités dans la propagation de ces informations diffamatoires qui visent peut être la détérioration des relations de coopération du pays avec ses partenaires des instances internationales.
Cette contre publicité préventive créait par ailleurs des conditions favorables à une levée de garde de vigilance contre les risques d’une contamination communautaire généralisée puisqu’elle tente faire à lever les consignes de préventions sanitaires imposées pour une riposte efficace contre la propagation incontrôlée du virus.
Tout est parti d’un enregistrement partagé largement sur les réseaux sociaux dans lequel on entend une jeune femme biologiste, donc apparemment du milieu de la profession, qui cherche à avancer des preuves et des arguments que les informations communiquées par le porte-parole du Ministère de la santé relèvent de la mascarade et de l’abus de confiance des citoyens.
Il est important pour chacun de nous de savoir que les réseaux sociaux sont des canaux de communication plus rapides et à plus large spectre de public cible. Malheureusement ils ne peuvent pas être censurés ou soumis à un filtrage des informations qu’ils véhiculent. C’est d’ailleurs bien pourquoi, des personnes malintentionnées et pour des raisons inavouées utilisent ces canaux, parfois véritables phénomènes de complicité sociale pour lancer des alertes dont les contenus ne se basent que sur leur propre intérêt.
Si il est vrai ces réseaux sociaux peuvent jouer des rôles importants pour la circulation d’ informations susceptibles de contribuer à l’éveil de la conscience de l’opinion publique ils sont malheureusement parfois aussi utilisés pour semer le trouble dans les esprits.
La Mauritanie est un pays pauvre qui se bat à armes inégales contre un ennemi sournois, le coronavirus une pandémie qui cherche à se propager le plus loin et le plus longtemps possible. Contre la progression de cette maladie l’arme la plus efficace est la sensibilisation, l’information et l’éducation du public sur les précautions à prendre et les règles d’hygiène à observer. Malheureusement beaucoup de citoyens se dérobent devant leur responsabilité que celle-ci soit individuelle ou collective et ils font le contraire de ce que leur recommandent la religion, la morale et l’esprit de civisme. Il est important que les citoyens apprennent aussi à contrecarrer les mauvaises intentions des lanceurs d’alerte de troubles à travers les réseaux sociaux utilisés comme moyens de propagande contreproductive. La conscience des citoyens doit les pousser lorsqu’il le faut et lorsque c’est dans un intérêt général, à accompagner plutôt les pouvoirs publics dans leurs efforts de lutte contre les menaces d’où qu’elles viennent. Que ces menaces soient la propagation éventuelle d’une épidémie, la circulation des fausses rumeurs qui propagent le mal consciemment et volontairement ou des subversions à caractères politiques ou racials.
M. Chighali