Le Mouvement Jeunes du Futur a annoncé, dimanche (27 mars 2022),  à l’hôtel Monotel Dar El Barka de Nouakchott, au cours d’une cérémonie le lancement de ses activités annonçant sa naissance en présence d’un grand nombre de militants, des représentants de la société civile et des personnalités.

Ouvrant les activités, la présidente du Mouvement Jeunes du Futur, Me Métou Ly a prononcé un discours dans lequel, elle a évoqué les conditions dans lesquelles est né cet ensemble de jeunes.

Selon la présidente, ce mouvement regroupe des jeunes issus de toutes les communautés et de toutes les wilayas du pays sans aucune distinction et il est ouvert à tout celui qui souhaite y adhérer.

"Les mauritaniens sont condamnés à vivre ensemble sous la bannière de la fraternité, de la justice et de la paix sociale" lance Métou Ly.

« Le développement du pays sur tous les plans nécessite la volonté des jeunes », a-t-elle dit. Et, dira-t-elle, que la naissance du MJDF est le fruit d’une large concertation entre des jeunes dans le but d’accompagner le changement  et de projeter des projets dans le futur. Dans son mot, elle a vivement remercié le public venu nombreux en particulier les invités.

Et pour conclure, elle a annoncé qu’ensemble  les jeunes du Mouvement doivent  triompher pour bâtir une Mauritanie forte et loin des rivalités. Elle en a profité pour donner la composition du bureau exécutif dudit mouvement et saluer le partenarait fructueux avec la dircetion du Monotel Dar El Barka.

A cette occasion, deux conférences ont été animées  sous les thèmes : « Violences faites aux femmes »  par la Présidente de l’Association des femmes cheffes de famille, Me Aminetou Mint El Mokhtar et « L’Unité nationale » par le professeur Sidi Mohamed Dhaker.

Dans son exposé, Me Aminetou Mint El Mokhtar, a cité les différentes formes de violences et leurs causes. Elle a aussi parlé des cas de viol, qu’elle a appuyé par des données statistiques (2019, 435 cas, 2020, 572 et 2021, 753, selon les rapports fournis par les représentations de son ONG à travers le pays. La présidente de l’AFCF, a parlé de plusieurs cas de viol dont les victimes sont des mineures et dont certains auteurs ont échappés à la justice pour des raisons floues.

Lui succédant, M. Sidi Mohamed Dhaker, a fait une présentation sur l’Unité nationale et la cohésion sociale. Selon ses termes, il s’agit de deux expressions complémentaires et indissociables. Il a parlé des principes et avantages de l’unité nationale et de la cohésion sociale surtout dans un pays comme la Mauritanie.

Les ethnies, les langues et les cultures sont des richesses et les peuples doivent en profiter pour développer le pays par les échanges, souligne M. Dhaker. Il a par ailleurs de certains facteurs dont l’économie, les formes de libertés, la démocratie et le brassage culturel qui contribuent à la lutte contre les formes de ségrégations, de violences et de division. Notons que des participants ont apporté des points de vue sur les thèmes des deux conférences.

Pour rappel, ce lancement a connu des défilés des jeunes filles des communautés mauritaniennes. C’est des groupes de filles vêtues de tenues traditionnelles. Elles ont défilé sur les musiques nationales.

Cette cérémonie a été marquée par la présence du sénégalais,  M. Mayéro M’Baye, le directeur général de la société, KMA, internationale, qui est  l’invité d’honneur. Cette personnalité remarquable a pris la parole pour dire combien il est ravi de voir des jeunes mauritaniens issus de toutes les composantes réunis pour consolider leur unité et leur cohésion. « Nos deux présidents ont vite compris que le Sénégal et la Mauritanie sont  liés par des liens solides », a-t-il dit.

Par Aboubakrine SIDI