Communiqué : AFCF dénonce le non-respect des droits humains

mer, 01/12/2022 - 10:45

Association des femmes cheffes de famille (AFCF) demande aux autorités d’apaiser la situation que connait l’ancien président M. Mohamed Ould Abdel Aziz tout en mettant fin aux violations de ses droits.

La situation que connait l’ancien président inquiète profondément notre organisation de défense des droits humains  et de ce fait nous prions les autorités à respecter toutes les conventions et déclarations relatives au respect des droits humains ratifiées par la République Islamique de Mauritanie.

L’AFCF signale que la dignité humaine de toute personne qu’elle soit libre ou détenue doit être respectée selon la Charia et suivant les conventions internationales.

Quelque soit l’accusation portée contre M. Mohamed Ould Abdel Aziz, il a droit à être respecté et surtout qu’il est malade. Là, l'AFCF rappelle le respect des droits des détenus. Ceci dit que l’ex-président malade ou en convalescence à droit de recevoir des visites et de ne pas être inquiété.

Par la suite, l’AFCF dénonce  vigoureusement la violente répression qui s’est abattue sur les femmes, proches et sympathisants de l’ancien président devant le centre national de cardiologie, alors, qu’ils étaient en sit-in pacifique pour exprimer leur soutien.

Une fois de plus, l’AFCF, rappelle que la constitution de la République Islamique de Mauritanie garantit la liberté d’expression et de manifester.

Enfin, AFCF exhorte les autorités à respecter les droits humains et d’éviter l’usage de la violence contre ceux qui manifestent pacifiquement pour réclamer leurs droits ou dénoncer toute forme d’injustice.

Nouakchott, le 12 janvier 2022

La Présidente Me Aminetou Mint MOKHTAR