L’incendie qui s’est produit mardi dernier à l’étage jouxtant la fourrière du GGSR au quartier de Baghdad et qui a causé la mort d’une femme et de sa fille de deux ans, a enfin été élucidé.
De sources policières, un court circuit se serait d’abord produit dans l’appartement qui abritait une famille de trois membres ( le père, l’épouse et leur fillette), avant qu’une explosion se soit produite, consécutivement à la fuite d’un gaz. Les faits se seraient produits vers 3 Heures du matin, alors que les trois personnes étaient endormies.
Et ce serait l’homme qui serait le premier à remarquer l’incident. Affolé, il aurait réveillé son épouse et essaya d’échapper avec sa famille par la porte. Hélas, c’est à partir de là que le feu provenait. De la cuisine et du branchement électrique qui se trouvaient à l’entrée de l’appartement.
De ce qui s’est produit plus tard, personne ne sait encore ce qui s’est produit réellement. Le jeune homme aurait-il sauté de la fenêtre de l’appartement pour se retrouver 15 mètres plus bas, sur le toit d’un magasin ? Aurait-il décidé d’y précéder son épouse qui devait par la suite le suivre après lui avoir jeté la fillette ?
Aurait-il été précipité dans la vie par son épouse alors qu’ils se contredisaient sur l’attitude à adopter?
Nul ne sait encore. Ce qui est sûr, c’est qu’au moment de l’arrivée des premiers secours qui n’étaient autres que les vendeurs de viande méchoui d’en face, le jeune homme était allongé sur le toit d’un magasin presque inerte, alors que son épouse et sa fillette étaient bloquées et asphyxiées à l’intérieur du bâtiment.
C’est près d’une heure après le début de l’incendie que celui-ci fut maitrisé. D’abord par les voisins qui s’étaient réveillés, puis par les sapeurs pompiers. A l’intérieur, l’horrible s’était produit : la femme, de nature asthmatique dit-on, fut retrouvée morte recroquevillée sur sa fillette, et toutes les deux sans vie. Le jeune homme fut rapidement transféré à l’hôpital avant que le Procureur ne soit sur les lieux pour constater les décès.
En tout état de cause, si la véritable nature de l’incident n’est pas encore connue et si le déroulement des faits n’est pas encore entièrement maîtrisé, tout le monde est d’avis que le propriétaire du bâtiment a une lourde responsabilité dans cette affaire.
Du fait surtout, de l’architecture de sa maison de 300 m2 environ, composée de trois étages et d’une vingtaine d’appartements à chaque étage, du fait aussi que le bâtiment ne contienne aucune issue de secours et naturellement, d’aucun extincteur.
Ahmed. B
L'Authentique