La commission des marchés du ministère de l'Intérieur, de la Promotion de la Décentralisation et du Développement Local a attribué aujourd'hui vendredi – et pour la troisième fois – le contrat de nettoyage de la ville de Nouakchott à l'entreprise marocaine SOS NDD.
La commission l'a de nouveau attribué à la même entreprise, malgré son annulation à deux reprises précédentes par l'Autorité de Régulation des Marchés Publics.
Le contrat a été attribué à l'entreprise marocaine pour un montant de 6,9 milliards d'anciennes ouguiyas par an, et pour une durée de 10 ans.
L'Autorité de Régulation des Marchés en Mauritanie avait annulé le 29 avril dernier – et pour la deuxième fois – l'attribution du contrat de nettoyage de la ville de Nouakchott à l'entreprise marocaine SOS NDD, suite à des recours déposés par deux entreprises, dont une mauritanienne et une autre marocaine.
L'autorité a pris cette décision après avoir examiné le contenu des recours déposés par les entreprises SMTD et ECOTI SOCOBAT contre la décision de la commission d'attribution des marchés publics du ministère de l'Intérieur concernant l'attribution provisoire du marché relatif à la collecte et au transport des déchets solides de la ville de Nouakchott vers le centre de la décharge technique.
La commission a décidé de ne pas accepter le recours d'ECOTI SOCOBAT et d'accepter le recours de SMTD, d'annuler la décision d'attribution provisoire et d'ordonner une réévaluation des offres de l'appel d'offres en demandant aux soumissionnaires de fournir tous les détails mentionnés dans le dossier d'appel d'offres "afin de permettre une évaluation correcte des équipements et du personnel requis conformément aux textes régissant la procédure de passation des marchés publics".
La même commission avait déjà attribué ce marché à l'entreprise marocaine à la mi-janvier dernier, avant qu'il ne soit annulé par l'Autorité de Régulation des Marchés Publics.
L'entreprise marocaine a remporté le marché après avoir proposé un montant de 6,9 milliards d'anciennes ouguiyas, alors que le montant du premier contrat était de 7,5 milliards d'anciennes ouguiyas.