Le ministre de la Justice, Mohamed Mahmoud Ould Beya, a déclaré que l'immigration irrégulière "n'est pas seulement une question sociale ou humanitaire, mais qu'elle fait désormais partie des activités criminelles transnationales exploitées par les réseaux de trafic d'êtres humains".

Dans un discours prononcé lors de l'ouverture, lundi, du troisième forum des membres du ministère public, il a souligné que l'approche de la Mauritanie en matière d'immigration irrégulière repose sur trois principes fondamentaux.

Il a souligné que ces principes sont "l'accueil de l'immigration régulière, car la Mauritanie reste un pays accueillant qui protège les droits des migrants réguliers et leur garantit un environnement sûr conformément aux lois nationales et aux normes internationales".

Il a souligné que le deuxième principe est "la lutte contre l'immigration illégale, qu'il s'agisse de franchissements illégaux de frontières ou de séjours illégaux, tout en fournissant des mécanismes permettant à chaque résident de régulariser sa situation juridique".

Quant au troisième principe, il s'agit de "la fermeté face aux réseaux de trafic et de traite des êtres humains, car ils constituent une menace sécuritaire et souveraine grave", a ajouté le ministre.

M. Ould Beya a souligné que "pour faire face efficacement à ces défis, le ministère public doit intensifier ses efforts pour lutter contre les réseaux de trafic de migrants, par l'application stricte des lois pertinentes, le renforcement de la coopération avec les différents organismes compétents et l'adoption de techniques d'enquête modernes pour traquer les personnes impliquées et démanteler ces réseaux".

Il a insisté sur la nécessité de lutter contre les personnes qui enfreignent les règles de résidence en imposant le respect des lois".