La ville de Koubenni a été témoin ce matin du lancement de la quatrième édition du concours de mémorisation et de récitation du Saint Coran, organisé par la députée de Koubenni, Fatma Mint Ely Mahmoud, « édition Al-Allama Hamah Allah Ould Sidi Boubacar », l’une des figures de proue du Saint Coran dans le Hodh El Gharbi et en Mauritanie en général.

Cette année, le concours a vu la participation de 95 mémorisateurs du Saint Coran, tous originaires du département de Koubenni, qui concourent pour trois prix et d’autres prix d’encouragement, notamment un soutien aux Mahadras (écoles coraniques traditionnelles).

La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du Hakem (préfet) du département de Koubenni, M. Ammar Ould Cheikh, du vice-président du Conseil régional, Mahfouz Taleb Ely du maire, Hamana Rahali, du représentant de l’adjoin , l’imam Badi Alioune, du président du jury, Salek Cheikh, et du représentant de l’Institut Warsh, Mohamed Lemine Zeidane.

Dans leurs discours, les participants ont tous salué le concours, qui encourage les jeunes de la région à mémoriser le Saint Coran, afin de préserver la place et le statut du Livre de Dieu, et parce qu’ils sont le peuple de Dieu et ses élus.

Le Hakem du département de Koubenni, Ammar Ould Cheikh, a déclaré qu’il était honoré d’assister à ce lancement pour superviser l’ouverture de ce concours organisé par la députée. Nous la remercions et la félicitons pour son soutien à nos cheikhs et à nos Mahadras, qui sont le peuple de Dieu et ses élus. Nous lui adressons nos plus sincères remerciements et lui souhaitons santé et bien-être. Il a ajouté : « Je ne peux m’empêcher de rappeler, à cette occasion, que les initiatives dans ce contexte sont un effort complémentaire au travail gouvernemental incarné par le gouvernement de Son Excellence le Premier ministre, Mokhtar Ould Jaye, sous les hautes directives de Son Excellence le Président, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani. »

Il a appelé à unir les efforts et à coopérer pour atteindre l’objectif du concours et assurer la continuité des dons de la Mahadra Chinguittienne.

Le maire de Koubenni, Hemmen Rahali, a souhaité dans son discours un prompt rétablissement à la députée, marraine du concours, qui n’a pas pu assister aux activités du concours cette année en raison de son séjour à l’étranger pour des raisons de santé. Il a souligné que c’était une grande occasion de « s’asseoir avec le peuple du Saint Coran, car ils sont le peuple de Dieu et ses élus, dans une atmosphère de sérénité et de dignité, où les participants reçoivent les effluves divines coraniques ». Il a ajouté : « Il ne fait aucun doute que ce concours coranique a eu un impact positif sur la population, que ce soit en termes de prix précieux offerts par la députée aux lauréats, ou d’autres prix d’encouragement pour ceux qui ont consacré leur vie au service et à la diffusion du Livre de Dieu Tout-Puissant. Ceux-là méritent tous les honneurs et les éloges. »

De son côté, l’imam Badi Aalioune, représentant de la marraine du concours, la députée Fatma Mint Aale Mahmoud, a déclaré dans son discours : « C’est avec joie et plaisir que nous nous rencontrons aujourd’hui autour de la table du Saint Coran, lors de cette magnifique cérémonie. Au nom de Son Excellence la députée Fatma Mint Ely Mahmoud, que Dieu Tout-Puissant la guérisse de sa maladie, la protège et la ramène saine et sauve, je ne peux que vous souhaiter à tous la bienvenue. »

« Chers participants, la députée m’a contacté au début de la première édition en 1442 de l’hégire, et m’a dit qu’elle rêvait depuis longtemps d’organiser un concours du Saint Coran dans notre cher département. Ce rêve s’est réalisé, Dieu soit loué. Lors de l’édition suivante, elle a toujours pensé à développer et à élargir cet événement, jusqu’à ce que Dieu lui permette de décider d’honorer les Mahadras qui jouent un rôle dans l’enseignement et la diffusion du Saint Coran. C’est ce qui a été fait, puisqu’un groupe de Mahadras a été honoré lors de la troisième édition, et un nombre encore plus important sera honoré lors de l’édition actuelle, si Dieu le veut. »

À la fin de son discours, le représentant de l’Institut Warsh a salué la présence officielle, une première dans ce concours, ce qui témoigne de l’intérêt des autorités mauritaniennes, à leur tête le gardien du Saint Coran, le Président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, a déclaré l’imam Badi Ould Alioune, renouvelant la bienvenue aux participants au nom de la députée.

Le président du jury du concours, Cheikh Salek Cheikh, a salué l’objectif du concours, qui est d’honorer les porteurs du Livre de Dieu, que Dieu a honorés, glorifiés et élevés en statut. Il a ajouté que cette édition du concours de la députée Fatma Mint Ely Mahmoud se distingue par la personnalité scientifique éminente qui a été choisie pour donner son nom à cette édition, le savant érudit Hamah Allah Ould Sidi Boubacar. Cet homme est un savant érudit, pieux, ascétique et dévot, comme nous l’avons entendu et comme on nous l’a rapporté de sa biographie. Il se distingue par trois aspects : il se distingue d’abord par son génie et son intelligence, puisqu’il a étudié la science à un stade précoce et qu’il est mort alors qu’il étudiait encore, se consacrant à la lecture de livres, de hadiths, d’exégèses et de jurisprudence. Il se distingue également par son génie et son intelligence, puisqu’il mémorisait « Khalil » en « dix aghbad », le répétant seulement dix fois, et qu’il pouvait mémoriser des vers après les avoir entendus une seule fois. Il se distingue également par son aspect productif, puisqu’il a écrit de sa main trois cents ijâzas (certificats) dans le Saint Coran, et qu’il a formé une vingtaine de savants. Il se distingue enfin par son aspect d’adoration et de dévotion, puisqu’il était un adorateur ascétique, tourné vers son Seigneur Tout-Puissant. Il a peut-être refusé des postes qui lui ont été offerts.

Le représentant du président de la région, Mahfouz Ould Al-Taleb Aale, a salué le concours dans son discours et a considéré que sa présence et sa participation étaient une action méritoire, souhaitant un prompt rétablissement à la députée.

Le représentant de l’Institut Warsh, Mohamed Lemine Zeidane, a loué le Saint Coran, décrivant tous ceux qui l’apprennent comme étant honorables, et a énuméré les vertus Elama Hamah Allah Ould Sidi Boubacar, dont la mémoire a été immortalisée par le Coran.

Ould Zeidane a présenté un aperçu de l’Institut Warsh et de son rôle dans la mémorisation et la diffusion du Saint Coran.

Il a ensuite annoncé, avec la bénédiction de Dieu, le début des activités du concours, qui se poursuivront jusqu’à la fin du mois sacré de Ramadan, date à laquelle les résultats seront annoncés et les prix seront remis aux gagnants.

 

traduit par futureafrique -source https://elhourriya.net/?p=134384