Organisation mauritanienne des droits de l'homme : Les déclarations du député sénégalais "Guy Marius Sagna" à l'égard de notre pays sont condamnées et irresponsables.

mer, 03/12/2025 - 17:12

L'Observatoire mauritanien pour la justice et l'égalité a déclaré qu'il suivait avec une attention et une rigueur particulières les déclarations hostiles et provocatrices du député sénégalais Guy Marius Sagna, du parti au pouvoir. Ces déclarations constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Mauritanie, par le biais d'allégations fabriquées de toutes pièces concernant l'expulsion de migrants.

L'Observatoire a ajouté dans une déclaration signée par son président, Mohamed Mahmoud Ould Sidi Bouya, que ces déclarations, avec leur parti pris et leur outrecuidance, ne doivent pas être ignorées. Par conséquent, toute tentative de porter atteinte à la dignité de notre pays ou de porter atteinte à sa souveraineté, sous quelque prétexte que ce soit, est un acte condamnable et répréhensible, et les autorités doivent y répondre par une réponse ferme et décisive qui dissuade toute escalade de la logique de la transgression et du mépris des intérêts supérieurs du pays.

La Mauritanie, en tant qu'État souverain, exerce son plein droit de contrôler ses frontières conformément aux lois nationales et internationales, et ne sera en aucun cas un lieu de chaos ou une plaque tournante pour l'immigration clandestine.

Par conséquent, nous notons que les exigences de la responsabilité obligent tout député national à appliquer le principe de réciprocité face aux tentatives d'ingérence, car le député sénégalais cherche à ouvrir une enquête sur la situation des migrants dans notre pays.

En tant qu'observatoire des droits de l'homme, nous sommes également tenus d'appeler à l'ouverture d'une enquête internationale immédiate sur les crimes odieux commis par le gouvernement sénégalais contre la communauté mauritanienne en 1989, qui comprenaient des meurtres, des viols, des pillages et des déplacements forcés.

Malgré la résilience du peuple mauritanien face à ces blessures, les effets de ces injustices humaines et de ces droits bafoués n'ont pas été effacés de la mémoire des victimes et de leurs familles, et le Sénégal restera responsable de ces actes, quel que soit le temps écoulé.

Nous appelons également toutes les forces actives de la société à mettre fin à l'hypocrisie politique qui confond diplomatie et complaisance en matière de droits. La Mauritanie n'acceptera en aucun cas de recevoir des leçons en matière de droits de l'homme de qui que ce soit, en particulier d'un député sénégalais qui sait que son pays n'a pas encore été tenu responsable des crimes odieux commis sur son territoire contre des milliers de Mauritaniens innocents.

Par conséquent, nous mettons en garde avec force contre la poursuite de ces déclarations incendiaires et demandons aux autorités compétentes de prendre toutes les mesures fermes pour défendre la souveraineté et les intérêts supérieurs de notre pays avec fermeté et force.

Que tout le monde sache :

La justice viendra et les crimes ne sont pas prescrits !