PHOTOS-Lancement du projet de renforcement de la cohésion sociale et de la résilience communautaire à Aioun

jeu, 03/06/2025 - 23:30

 « Renforcement de la cohésion sociale et de la résilience communautaire ». C’est le thème du lancement du projet SOUMOUD organisé, jeudi 27 février dernier à Aioun, la capitale régionale du Hodh El Gharbi. Il s’agit d’un projet financé par le Fonds Mondial (GCERF).

 Autorités administratives, sécuritaires, directeur régional des affaires islamiques et de l’Enseignement originel, vice-président du conseil régional du Hodh El Gharbi, élus locaux, représentants de la société civile, président de l’ONG Bienfaisance Sans Frontière (BSF), des cadres de ladite ONG étaient présents à cet atelier de lancement.

 A l’entame de son propos, le wali du Hodh El Gharbi, M. Amadou Mamadou Kelly, a supervisé jeudi, dans la ville d’Aïoun, a précisé que ce projet qui sera mis en œuvre dans les Moughataas de Touil et de Kankossa, vise à renforcer la capacité des communautés locales à faire face aux défis et à résister aux changements économiques, sociaux et sécuritaires dans les zones frontalières. Ajoutant qu’il améliore les moyens de subsistance, en soutenant les groupes vulnérables. Il va contribuer au renforcement de la cohésion sociale et la lutte l’extrémisme, a-t-il expliqué.

Selon le wali, ce projet permettra de mettre en place un mécanisme multifonctionnel basé sur la formation, la réhabilitation des structures productives et les activités génératrices de revenus.

Ce genre de projet s’inscrit dans le programme du président M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani qui vise à réaliser un développement durable basé sur le renforcement des capacités de nos communautés locales afin de s’adapter aux changements et de bénéficier des activités des organisations de la société civile.

Il a par ailleurs salué le partenariat entre le Fonds Mondial et l’ONG BSF qui est une solution pour lutter contre la pauvreté et assister les groupes vulnérables.

Pour, la représentante du Fonds mondial pour la participation communautaire et la résilience, Mme Sarra Cheikh Sidiya, la Mauritanie a adhéré à ce fonds en 2022. Les premiers bénéficiaires dudit projet sont les wilayas des deux hodhs, l’Assaba et le Guidimaka. C’est à travers le financement direct de trois organisations de la société civile qui ont mis en œuvre les programmes qui leur sont spécifiés par des mécanismes nationaux qui regroupent des représentants de tous les secteurs concernés par la lutte contre l’extrémisme violent, sous la supervision du ministère des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel, a-t-elle précisé.

Et, Mint Cheikh Sidiya, de préciser que le programme s’intéresse particulièrement aux communautés établies le long des frontières séparant le Mali et la Mauritanie notamment les groupes vulnérables de jeunes, de femmes, d’éleveurs et d’agriculteurs dans les villes de Touwil, Tachott et Tenaha, dans le but de renforcer leur résilience, leur cohésion sociale et leur autonomisation économique.

Quant au président de l’ONG Bienfaisance Sans Frontières, M. Mohamed El Béchir Seyid, il a souligné les défis majeurs auxquels sont confrontés ces zones frontalières entre autres l’extrême pauvreté, le manque de ressources économiques et l’instabilité. Précisant que ces facteurs accentuent la vulnérabilité qui provoque les risques d’extrémisme violent.

Poursuivant ce projet représente une réponse pratique et globale qui vise à autonomiser ces communautés. Il demeure un moyen capital pour la conjugaison des capacités et le renforcement de la cohésion.

Il a invité les bénéficiaires et les autorités à la conjugaison des efforts pour la réalisation du programme afin de surmonter les défis qui entravent le développement local.

Après le lancement, les participants et les bénéficiaires ont suivi une projection, des présentations et des explications détaillées sur le projet.

Synthèse Aboubakrine SIDI