Contribution/ Une banque algérienne et un showroom permanent à Nouakchott et à Dakar : Une vision du Président Tebboune qui se concrétise
Par Mohamed El-Abassi*
Il s’agit de projets qui préparent l’Algérie à se départir progressivement de sa dépendance des hydrocarbures et propulse son économie à l’avant-garde dans la perspective d’une entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF).
La diligence avec laquelle ces deux banques ont été créées et ces showroom permanents installés à Nouakchott puis à Dakar, n’a d’explication que la volonté du Président de la République de raccourcir les délais de réalisation des grands projets économiques à l’intérieur du pays mais aussi de voir ses directives se concrétiser à l’international comme il l’avait asséné lors d’une interview avec des représentants de la presse nationale.
Le temps est précieux dans un monde qui va vite au détriment des retardataires.
Ces deux réalisations, qui assurent et facilitent désormais les transactions commerciales et la disponibilité des produits nationaux à l’exportation, balisent le chemin d’une économie algérienne appelée à s’ouvrir et prendre sa part sur le marché des pays voisins et africains.
Mais cette présence algérienne ne se contente pas de promouvoir ses exportations, elle ambitionne davantage d’investir dans le développement local en Mauritanie et au Sénégal, en offrant des crédits à l’investissement local dans un esprit de coopération et de partenariat qui s’éloigne de la tradition mercantiliste et de profit, voire de blanchiment d’argent de la drogue, qu’on a observé chez certaines institutions bancaires qui se sont enrichies par la corruption et dans l’illégalité de ses transferts et transactions occultes.
Les banques algériennes sont transparentes dès leur ouverture !
A travers ces réalisations, l’Algérie entend rattraper son retard et sa longue absence dans le continent africain, sa profondeur stratégique, un continent dont elle a toujours défendu ses causes de libération politique et d’émancipation économique collective hier, en présidant, notamment, l’assemblée générale des Nations Unies quand elle avait revendiqué dans une position pionnière, haut et fort, un nouvel ordre économique international, comme elle le fera demain, au sein du conseil de sécurité, pour mobiliser la communauté internationale à revoir ses positions dogmatiques et idéologiques afin d’envisager l’Afrique autrement qu’à travers le prisme réducteur des coups d’Etat, de la pauvreté et de l’immigration clandestine !
La synergie de l’action économique et diplomatique de l’Algérie à travers ses propositions et son engagement, participe d’une vision qui privilégie la paix sur la base de sa conviction quant à la prééminence de la solution politique pour résoudre les conflits, et la coopération de bonne foi mutuellement avantageuse pour renforcer les liens d’amitié et de bonne entente entre les pays, à commencer par son voisinage immédiat, en Afrique et dans le monde.
C’est le sens à donner à la création des deux banques algériennes en Afrique dans le contexte d’une profusion d’idées novatrices et engagées défendues par le Président de la République à la tribune de la 78ème assemblée générale de l’ONU, la première à laquelle participe fièrement un chef d’Etat algérien, depuis des décennies.
Mohamed El-Abassi*, ex-diplomate
Source : La patrienews