Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé lundi que les premiers chars américains Abrams étaient arrivés en Ukraine. Les forces spéciales ukrainiennes ont déclaré que l'amiral Viktor Sokolov, commandant de la flotte russe de la mer Noire, avait été tué lors d'une attaque ukrainienne la semaine dernière contre le quartier général de la flotte dans le port de Sébastopol, en Crimée. Voici le fil du 25 septembre 2023.
·1 h 45 : quatre drone ukrainiens détruits dans la région de Koursk
Le ministère russe de la Défense a déclaré que quatre drones ukrainiens avaient été détruits dans la région de Koursk, frontalière de l'Ukraine.
·21 h 12 : attaque de missiles en cours sur la Crimée, la défense antiaérienne russe activée
Les autorités installées par Moscou à la tête de la Crimée ont indiqué qu'une attaque de missiles était en cours contre la péninsule ukrainienne annexée en 2014, affirmant que la défense anti-aérienne russe avait abattu un missile.
"Nos militaires repoussent une attaque sur la Crimée. Selon des informations préliminaires, la défense anti-aérienne a abattu un missile près de l'aérodrome de Belbek. Les efforts sont toujours en cours", a déclaré le gouverneur de Sebastopol, Mikhaïl Razvojaïev, sur Telegram.
·19 h 53 : le Premier ministre hongrois ne voit "pas d'urgence" à ratifier l'adhésion de la Suède à l'Otan
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a estimé qu'il n'y avait "pas d'urgence" à ratifier l'adhésion de la Suède à l'Otan, exigeant d'abord du "respect" de la part du pays nordique.
"Je me demande s'il y a quelque chose d'urgent qui nous forcerait à ratifier la candidature de la Suède. Je ne vois pas de telles circonstances", a déclaré le dirigeant nationaliste au Parlement, en ouvrant la session d'automne. "La sécurité de la Suède n'est pas menacée. En aucune manière".
La Hongrie, seule avec la Turquie à ne pas avoir encore procédé à la ratification, a donné son soutien de principe, mais elle traîne des pieds depuis des mois.
·18 h 36 : les États-Unis ajoute 28 entreprises à leur liste noire commerciale
L'administration Biden a instauré de nouvelles restrictions commerciales à l'encontre de 11 entreprises chinoises et à cinq entreprises russes, accusant certaines d'entre elles de fournir des composants pour la fabrication de drones destinés à l'effort de guerre russe en Ukraine.
Le département du Commerce américain a ajouté au total 28 nouvelles entreprises – dont des groupes finlandais et allemands – à sa liste noire commerciale, qui rend plus difficile pour les fournisseurs américains d'exporter de la technologie à ces entreprises.
Neuf de ces entreprises, dont la société chinoise Asia Pacific Links et la compagnie russe SMT-iLogic, déjà visées par une première série de sanctions américaines en mai, auraient participé à un projet visant à fournir au Special Technology Center basé à Saint-Petersbourg des pièces de drones destinées à la Direction générale du renseignement de l'état-major russe.
Six autres entités chinoises ont été ajoutées à la liste pour avoir fourni du matériel aérospatial à l'Iran Aircraft Manufacturing Company, qui l'utilise pour fabriquer des drones utilisés par l'Iran pour attaquer des pétroliers au Moyen-Orient et par la Russie dans sa guerre en Ukraine, selon le ministère du Commerce.
·17 h 42 : le refus de Pékin de condamner l'invasion russe "nuit à l'image" de la Chine, selon le commissaire européen au Commerce
Le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskisa, a mis en garde la Chine sur le conflit en Ukraine. Le refus de Pékin de condamner l'invasion russe "nuit à l'image" de la Chine, a-t-il prévenu lors d'une conférence de presse conjointe avec le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, à l'issue de discussions à Pékin.
"Il y a (...) un risque en termes de réputation pour la Chine" et cette posture "nuit à l'image du pays, non seulement vis-à-vis des consommateurs européens, mais aussi des entreprises".
"L'intégrité territoriale a toujours été un principe-clé pour la Chine dans la diplomatie internationale" et "la Chine a toujours plaidé pour que chaque pays soit libre de choisir sa propre voie de développement", a-t-il souligné.
"Il est donc très difficile pour nous de comprendre la position de la Chine sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine, car elle viole les principes fondamentaux de la Chine", a-t-il déclaré.
·16 h 10 : l'Ukraine affirme avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire, pas de réaction officielle de Moscou
Les forces spéciales ukrainiennes ont déclaré que l'amiral Viktor Sokolov, commandant de la flotte russe de la mer Noire, avait été tué lors d'une attaque ukrainienne la semaine dernière contre le quartier général de la flotte dans le port de Sébastopol, en Crimée.
Le ministère russe de la Défense n'a pas immédiatement répondu aux questions de Reuters, refusant de confirmer ou d'infirmer cette mort.
L'armée ukrainienne a déclaré que l'attaque de vendredi avait visé une réunion des dirigeants de la marine russe dans la ville de Sébastopol. "Après la frappe sur le quartier général de la flotte russe de la mer Noire, 34 officiers sont morts, dont le commandant de la flotte russe de la mer Noire. Cent cinq autres occupants ont été blessés. Le bâtiment du quartier général ne peut pas être restauré", ont indiqué les forces spéciales sur l'application de messagerie Telegram.
La manière dont les forces spéciales ukrainiennes ont compté les morts et les blessés lors de l'attaque n'a pas été précisée dans l'immédiat.
·15 h 02 : des enquêteurs de l'ONU mettent en garde contre une incitation au génocide en Ukraine dans les médias russes
Un groupe d'enquêteurs de l'ONUa mis en garde contre certains discours véhiculés par les médias russes, qui pourraient constituer une "incitation au génocide" en Ukraine.
S'adressant au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève, le président de la Commission d'enquête sur l'Ukraine, Erik Mose, s'est dit préoccupé "par les allégations de génocide en Ukraine", avertissant que "certains propos transmis par les médias russes et d'autres médias peuvent constituer une incitation au génocide". "La Commission poursuit ses investigations sur ces questions", a déclaré Erik Mose.
Interrogé en conférence de presse sur ces allégations, il a fait preuve de prudence, assurant que la commission n'était pas encore parvenue à des conclusions.
La commission enquête également sur la cause de la rupture du barrage hydro-électrique de Kakhovka, situé dans une zone sous contrôle russe dans la région de Kherson, le 6 juin, et sur son impact sur la population alors que des centaines de km² en aval avaient été inondés. Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité de cette destruction.
·13 h 44 : les premiers chars américains Abrams sont arrivés en Ukraine (Volodymyr Zelensky)
"Des Abrams sont déjà en Ukraine et se préparent à renforcer nos brigades", a-t-il déclaré sur Telegram sans autre précision, alors que les États-Unis avaient promis la semaine dernière la livraison de ces blindés.
·13 h 13 : l'Ukraine affirme avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire
L'armée ukrainienne a affirmé avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire dans sa frappe vendredi contre le quartier général de la flotte russe à Sébastopol, en Crimée annexée.
"Trente-quatre officiers dont le commandant de la flotte russe de la mer Noire sont morts [à la suite de la frappe]", ont affirmé les forces spéciales ukrainiennes sur Telegram.
·12 h 47 : soupçon d'incitation au génocide dans les médias russes, selon des enquêteurs de l'ONU
Un groupe d'enquêteurs de l'ONU a mis en garde contre certains discours véhiculés par les médias russes qui pourraient constituer une "incitation au génocide" en Ukraine.
S'adressant au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, le président de la Commission d'enquête sur l'Ukraine, Erik Mose, s'est dit préoccupé "par les allégations de génocide en Ukraine", avertissant que "certains propos transmis par les médias russes et d'autres médias peuvent constituer une incitation au génocide". "La Commission poursuit ses investigations sur ces questions", a-t-il déclaré.
·12 h 33 : Moscou émet un mandat de recherche visant le président de la CPI
La Russie a ajouté le président de la Cour pénale internationale (CPI), le Polonais Piotr Hofmanski, sur sa liste de personnes recherchées, sans pour autant préciser le motif.
"Recherché dans le cadre d'une enquête pénale", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans sa base de données des personnes recherchées, selon les agences d'État Tass et Ria Novosti. La CPI a elle émis au printemps un mandat d'arrêt visant Vladimir Poutine pour son rôle dans la déportation d'enfants en Ukraine.
France24