La candidature de l’Algérie a obtenu 184 voix sur les 193 États membres de l’Organisation des Nations unies.
L’Algérie a été élue mardi 6 juin membre non permanent du Conseil de sécurité pour le mandat 2024-2025. Le pays a reçu 184 voix sur les 193 pays du groupe et commencera son mandat le 1er janvier 2024. Selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, l’Algérie a été sélectionnée pour le Groupe des nations d’Afrique et du Pacifique.
Immédiatement après l’annonce, le président algérien a réagi en saluant le « succès diplomatique », qui, selon la même source, a confirmé « le retour d’une nouvelle Algérie sur la scène internationale ».
« Cette élection est un atout pour la politique étrangère de notre pays, reflétant la considération et le respect du président de la République, M. Abdoul Majid Tebboune dans la communauté internationale et la reconnaissance de sa contribution à la paix et à la sécurité internationales ».
Pour la même source, ce succès diplomatique confirme le retour de la nouvelle Algérie sur la scène internationale et entérine la vision et la démarche du Président de la République de maintenir la paix et la sécurité mondiales fondées sur la coexistence pacifique et la libération de règlement des différends sur la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays dans le cadre d’une politique étrangère tirée des principes, des valeurs et des idéaux.
La présidence algérienne a également assuré que l’Algérie « vise à contribuer aux actions du Conseil de sécurité et est déterminée à concentrer ses efforts sur le renforcement de la paix et de la sécurité internationales, la revitalisation du multilatéralisme, la construction de bons partenariats, la promotion des principes et valeurs de non-alignement et la lutte contre le terrorisme et Promouvoir la participation des femmes et des jeunes à ces efforts internationaux « .
« L’Algérie veillera également à porter la voix des pays arabes et africains et à assurer la défense des intérêts stratégiques communs sur les différentes questions relevant des compétences du Conseil de sécurité », a soutenu le document.