Quasiment toujours conséquence, en d'autres pays, d'une extrême pauvreté où l'individu est réellement ou se croit incapable d'assurer sa subsistance quotidienne, notamment en raison d'une maladie chronique ou d'un handicap physique, la mendicité n'est pas, en Mauritanie, soumise à ce seul critère. Il y existe bel et bien des gens bien portants qui y recourent afin tout simplement de collecter de l'argent sans effort.

Mon constat est que, beaucoup parmi ceux qui occupent aujourd’hui dans notre pays des postes de responsabilité ont un coefficient de compétence beaucoup moins inférieur à la normale, certains même avoisinent le Nul (0).

Les nominations intervenues aujourd’hui en conseil des ministres ont consacré le retour en force des hommes de Aziz.

D’anciens ministres dont des inconditionnels de l’ex président ont été en effet nommés à des postes stratégiques (direction de ports et de grandes sociétés d’État).

Et en dehors du fait que les heureux élus n’ont rien prouvé d’exceptionnel lors de leurs précédentes mises à l’épreuve, certains d’entre eux ont été catapultés à des postes totalement en porte-à-faux avec leurs cursus académiques.

Après les élections municipales, législatives et régionales de Mai dernier qui ont rendu un verdict sans appel : déroute mémorable pour l’opposition classique et majorité confortable pour le parti du pouvoir ; on n’attendait plus que la traditionnelle présentation de la démission du Premier ministre au président de la République.

Ce qui fut fait la semaine dernière. Et la formation d’un nouvel attelage : après Bilal I et Bilal II, voici maintenant Bilal III. Avec une caractéristique majeure : onze nouveaux ministres !

  La presse écrite est un acteur central de   l'environnement médiatique qui devrait aller au-delà des simples informations : amener le gouvernement et les organisations publiques à devenir, dans le plus grand respect de la liberté d'expression et du droit à l'information, comme un gage à la crédibilité de notre démocratie. La presse est née d'un besoin d'informations découlant du fondamental besoin de liberté. Ce n'est pas une coïncidence si sa naissance remonte, en Mauritanie, au début des années 90.

La Mauritanie est en passe de devenir un important producteur de gaz naturel dans les prochaines années. Une source potentielle de croissance économique pour le pays, conduisant à l'afflux de capitaux étrangers liés à la production qui pourrait causer de sérieux problèmes macroéconomiques et de gouvernance, notamment une baisse de la qualité des décisions en matière de dépenses publiques et une recherche accrue de rentes, alors que notre pays est classé parmi les pays du Tiers-monde les plus pauvres et les moins développés.

Tout les Mauritaniens aspires à un gouvernement à la hauteur c’est un objectif essentiel pour tout pays qui souhaite offrir à ses citoyens une vie meilleure et plus équitable. Cela implique que le gouvernement soit efficace, transparent et responsable, et qu'il soit en mesure de répondre aux besoins et aux attentes de la population. Pour atteindre cet objectif, un gouvernement doit être en mesure de fournir des services publics de qualité, tels que l'éducation, les soins de santé, la sécurité et la justice.

Le Conseil des Ministres s’était réuni le lundi 26 juin 2023. Au cours de  cette réunion

ce conseil avait  examiné et approuvé un projet de loi rectificatif  relatif à la Loi de Finances pour l’année 2023. Ce Projet de Loi adopté avait  fixé  la révision des prévisions budgétaires de la Loi de Finances Initiale,  pour tenir compte de certaines mesures et certains engagements pris par l’Etat qui n’étaient pas inscrits au budget de l’exercice.

Le Conseil des Ministres s’est réuni le lundi 26 juin 2023, sous la Présidence de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El- Ghazouani.

Le Conseil a examiné et approuvé un projet de loi portant Loi de Finances Rectificative pour l’année 2023.

Le présent Projet de Loi de Finances Rectificative (PLFR) pour l’année 2023 a pour objet la révision des prévisions budgétaires de la Loi de Finances Initiale (LFI) pour 2023, pour tenir compte des mesures et engagements nouveaux de l’Etat. Cette révision budgétaire a porté sur :

Ce gisement de gaz naturel peut constituer un moteur de croissance économique pour le pays, conduisant à l’afflux de capitaux étranger lié à la production qui pourrait causer de sérieux problèmes macroéconomiques et de gouvernance, notamment une baisse de la qualité des décisions prises en matière de dépense publique et une incidence accrue sur la recherche de rentes.