Quand un militaire arrache le pouvoir à un chef d’état démocratiquement élu, que ce militaire prenne ce pouvoir à la manière de Ould Abdel Aziz (Mauritanie), à la manière d’Assimi Goïta (Mali), à la manière de Mamady Doumbouya (Guinée), à la manière de Mahamat Idriss Déby Itno (Tchad) ou qu’il le prenne à la manière de Paul-Henri Sandaogo Damiba (Burkina Faso), dans tous les cas de figures, ce militaire, piétine la constitution de son pays et évidemment crache sur la démocratie.
« Les mois se succèdent et les doléances des agents et employés de la mairie de Rosso se ressemblent ».