Le correspondant de Sahara Media au Mali a annoncé dimanche la disparition, dans la localité malienne d’un transporteur, répondant au nom d’El Heïba O. Cherif, dans des conditions obscures. 

Le transporteur avait déposé ses passagers dans cette localité, des mauritaniens se rendant en Arabie Saoudite pour le pèlerinage, mais il n’est plus revenu à son véhicule. 

La communauté mauritanienne sur place s’inquiète et a entrepris des recherches pour tenter de le retrouver. 
  
 

Sahara Media

Des sites d'informations de la place ont relayé des informations faisant état d'un scandale financier au sein de la société mauritanienne de l’électricité (SOMELEC) à Nouadhibou. C'est un détournement de deniers publics qui aurait été dévoilé lors d'un contrôle qu’effectuait une mission d’inspection.

Le bâtonnier de l’ordre des avocats, Cheikh Ould Hindy a confirmé  qu’il avait reçu une demande du lieutenant qui a tiré sur le président mauritanien dans l’incident connu de Toueyla, pour engager une plainte contre le sénateur Mohamed Ould Ghadda.

Ould Hindy qui était  en contact avec »Alakhbar »  dimanche soir, a confirmé que son bureau a effectivement reçu une demande , mais il n’a pas encore pris d’engagement et le dossier n’est pas encore transmis au parquet.

Messieurs les Présidents, l’honorable Sénateur Mohamed Ould Ghadde a été arrêté chez lui, jeudi 10 août tard dans la soirée et conduit vers une destination inconnue selon les propos de son propre avocat en violation flagrante de son immunité parlementaire.

Je n’ai entendu aucune réaction de votre part, ni vous en tant que présidents de nos augustes assemblées, ni les bureaux de ces chambres.

Les manifestations condamnant les déclarations du maire de Zouérate Cheikh Ould Baya  médisant la  renommée de l’auteur de l’hymne national, l’érudit Baba OUld Cheikh Sidiya , se renouvellent dans la capitale Nouakchott.

Dans ce cadre,  un  nombre de citoyens ont organisé hier au niveau du carrefour  Madrid un grand rassemblement  dans lequel  ils renouvellent leur condamnation aux propos du maire de Zouerate  qu’ils jugent offensants à l’endroit de cette auguste personnalité nationale,  qu’est l’érudit Ould Cheikh Sidiya

Des milieux proches de l'opposition mauritanienne nourrissent la crainte d'une radicalisation du régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz après le référendum du samedi 5 août 2017, suite à l'arrestation de du sénateur Mohamed Ould Ghadda.

Le bâtonnier de l’ordre des avocats Mauritaniens  maitre Cheikh Ould Hindy , mandaté par l’officier qui a tiré la balle de Toueyla sur le président de la république,  a déposé une plainte  auprès du tribunal  contre le sénateur  Mohamed Ould ghadda  .

Les sources rapportent que  les services de  sécurité ont  arrêté Ould Ghadda sur la base de  cette  nouvelle plainte.

Le référendum constitutionnel qui vient de s’achever avec les chiffres publiés par la Commission électorale nationale indépendante, nonobstant le refus de l’opposition d’en reconnaître les résultats, donne une nouvelle constitution.

L’écrasante majorité des électeurs, de l’électeur lambda, aux cadres, leaders politiques, de la majorité comme de l’opposition, en ignoraient pourtant tous les contours avant le vote.

Dans un communiqué publié samedi, le sénat rend responsable les autorités mauritaniennes de tout préjudice matériel ou moral qui pourrait être porté au sénateur Mohamed O. Gadda ou à sa famille.

Il assimile l’arrestation du parlementaire à un kidnapping et exige sa libération immédiate et une enquête à propos des conditions de son arrestation.

Le communiqué, signé par les groupes parlementaires de la majorité, de Choura et du changement et de la réforme, s’insurge contre de tels agissements, contraires aux lois et aux usages.

Le retour à Nouakchott fin juillet de Biram Dah Abeid, Président de l’IRA Mauritanie, a été propice à un rapprochement avec une partie de l’opposition dans le cadre du mouvement de contestation contre les réformes constitutionnelles prévues à l’agenda du référendum du 5 août.

Les réformes proposées par le Président Mohamed Ould Abdel Aziz concernaient, entre autres, la suppression du Sénat et de la Haute Cour de Justice ainsi qu’une modification du drapeau national.