Des sources bien informées ont déclaré que le parquet  a renvoyé le dossier BNM à la police des crimes économiques  à Nouakchott pour enquêter sur la question du retrait de grosses sommes d’argent des comptes de la Banque BNM à l’insu de leurs propriétaires.

Cette  affaire   a secoué les banques de la Mauritanie et soulevé des interrogations  sur l’efficacité du système de contrôle interne de cette banque en particulier et le reste des banques,en général.

L’ambassadeur de France en Mauritanie, Joel Mayer, a déclaré : « Plus de soixante entreprises françaises et filiales de sociétés sont  implantées en Mauritanie , actives  dans divers secteurs: énergie, construction, logistique, banque et autres services, qui ont créé 3000 emplois directs en Mauritanie.Des dizaines de milliers de familles s’appuient sur leurs activités. « 

Le rassemblement des forces démocratiques, parti d’opposition mauritanien, a mis en garde contre l’intention délibérée du régime en place de provoquer la faillite de la société nationale industrielle et minière (SNIM).

Ce géant minier, considéré comme la colonne vertébrale de l’économie mauritanienne, est le deuxième employeur après l’état.

La Banque Nationale de Mauritanie (BNM) a ouvert une enquête au niveau de son agence « capitale », après découverte de retrait de sommes d’argent , des comptes des principaux clients , à l’insu de ses derniers.    

Une source a déclaré à la presse ,  qu’un des responsables concernés , par cette opération de détournement,  avait fui le pays,  alors que le directeur de l’agence a été arrêté .

Les prix de des produits alimentaires de consommation au niveau des marchés de détails et du gros ont connu une augmentation. Les prix du riz, le sucre et le blé  sont à la hausse dans des proportions variables.
Une tonne du riz coûte aujourd’hui 304000 ouguiya au lieu de 270000 ouguiya (11,1%) et le tonne du sucre est passé de 170000 ouguiya à 185000 ouguiya (8,1%), quant au blé le prix du tonne a augmenté de 4,1% et passe de 184000 ouguiya à 192000 ouguiya.

ESSAHRA

La nouvelle monnaie de la Mauritanie (l’ouguiya ) s’est effondrée face aux  devises internationales (l’euro-dollar …).

L’effondrement a été enregistré avec le début des  changes , que ce soit avec les banques intermédiaires et la banque centrale ou dans les centres d’échange de devises spéciales et a continué à s’effondrer jusqu’à l’heure de fermeture mercredi soir.

L’effodrement en question de la monnaie mauritanienne est constaté  dans le bulletin de change officiel émis par la Banque centrale mauritanienne l’après midi le mercredi 17 janvier 2018.

Avec la mise en circulation de nouveaux billets, la valeur de la monnaie a été divisée par dix. Mais les autorités minimisent l’opération. Debout sur un trottoir du marché de Nouakchott, le cambiste Nejib Ould Sidi se frotte les mains : la demande de devises explose en Mauritanie depuis l’annonce de la mise en circulation de nouveaux billets de la monnaie nationale, l’ouguiya. 

La Mauritanie change l'unité de sa monnaie aujourd'hui. L'ouguiya passe d'une échelle de 10 à 1. 

En clair, cela signifie qu'à partir d'aujourd'hui 10 ouguiyas deviennent 1 ouguiya. De nouveaux billets sont donc émis, mais la monnaie conserve le même nom. Cela ne devrait pas avoir d'impact sur la valeur de l'ouguiya sur le marché national mais aussi international : 1 euro valait avant 420 ouguiyas, il en vaut aujourd'hui 42. 

Les Mauritaniens vont devoir s'adapter à un changement de leur étalon monétaire : le 1er janvier 2018, une ouguiya « améliorée » comportant un zéro de moins sera mise en circulation avec de nouveaux billets et de nouvelles pièces. 

Une réforme qui n'est pas censée changer quoi que ce soit à la valeur de la monnaie. Nouvelles pièces, nouveaux billets, mais aussi nouveaux formulaires et nouveaux bulletins de salaires: au 1er janvier 2018, la Mauritanie mettra en place sa réforme monétaire, dont la mesure phare est un changement de base de 10 à 1. 

La Présidence de la République a rendu publique aujourd’hui le décret ci-après portant modification de la loi n° 73.135 du 18 juin 1973, instituant l’unité monétaire nationale.

« Le Président de la République :

• Vu la constitution du 20 juillet 1991 révisée en 2006, 2012 et en 2017 ;

• Vu la loi n°73-118 du 30 mai 1973 portant création de la Banque Centrale de Mauritanie ;