Aux États-Unis, c’est la convention républicaine qui débute ce lundi et ce, pour quatre jours. Quelque 300 délégués représentant les 50 États américains désigneront formellement Donald Trump comme candidat de leur parti, une nouvelle fois. Donald Trump espère en rattraper son retard sur le démocrate Joe Biden.

Comment la presse américaine voit-elle aujourd’hui cette nouvelle convention ? Comme l’explique le New York Times, « après une nouvelle semaine de revers, Trump veut changer de scénario » à la convention républicaine, « mettre derrière lui » l’arrestation de son ancien conseiller Steve Bannon, et le départ de « Kellyane Conway de la Maison Blanche ». Elle l’avait mené à la victoire en 2016 lors de la «  convention démocrate qui s’est déroulée sans accroc ».

Pour le Chicago Tribune, le thème de la convention tient en une phrase: « Honorer la Grande Histoire américaine », le rendez-vous est d'ailleurs censé être « plus ‘positive’ que celui des démocrates qui sont tombés à bras raccourcis sur Trump ». Le New York Times note la quasi-ubiquité du président, qui compte « parler chaque fois d’une manière ou d’une autre les quatre soirs de la convention ».

Donald Trump sous le feu des projecteurs

Cette convention, souligne le Washington Post, de toute façon sera remplie de membres de la famille de Donald Trump. Par contre le quotidien note qu’aucun ancien président ou candidat à la magistrature suprême ne participeront à la convention, contrairement au rendez-vous démocrate.

Les projecteurs seront donc sur Donald Trump, qui, selon le Wall Street Journal, devrait défendre avec les républicains lors de cette convention « la présence sur le lieu de travail comme essentielle pour permettre à l’économie de fonctionner. Soit, encore une fois un contraste avec les démocrates qui appellent les Américains à rester chez eux si la pandémie s’aggrave ».

RFI