Entre les ministres « peluche »et les ministres « fétiche

jeu, 09/12/2019 - 12:17

’Pour tirer les meilleurs profits de son équipe gouvernementale, globalement bien accueillie par l’opinion publique, et largement validée par le parlement, le Président Ghazouani devrait éviter certains pièges politiques qui ont fini par prendre en otage son ami et prédécesseur.

Quand on a pour miroir, les seuls mirages du désert, où les deux faces sont réfléchissantes, il faut soigner l’image des hommes, et des femmes, que l’on offre au public.

Un public Mauritanien qui apprécie la symbolique et craint les ‘sorciers’, a besoin d’un Ministre de bonne réputation, et pas forcément de grandes références, pour juguler le mauvais sort, mais pas pour diriger les Départements stratégiques, un ‘Ministre-fétiche’ suffirait.

Alors que pour communiquer, avec le monde extérieur, où le fond, sans la forme, perd en efficacité, une image de convenance s’impose, un ‘Ministre-de-salon’, sans pouvoir d’action sur le devenir du pays, suffirait, un ‘Ministre-peluche’.

Or, le naufrage politique de la dernière AASHRIYA est dû, en grande partie, au fait que ces deux images, peluche et fétiche, ont fini par éclipser le reste des Ministres, en se transformant en ‘intermédiaires agréés’ du… Palais.

Ahmed Limdessem

 

 

Adrar-info