C’est mal parti pour le Président mauritanien Ould Ghazouani, qui aurait hérité un lourd fardeau, non seulement social et politique, mais également économique et financier.

L’ex régime serait indexé d’avoir vidé avant son départ les caisses de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) et du Trésor.

Ould Ghazouani qui est pressé de concrétiser ses engagements faits au peuple mauritanien, n’aurait trouvé aucun sou dans ces deux principales mannes financières de l’Etat.

Une situation gravissime et critique qui explique pour certains analystes, le grand retard accusé jusqu’à l’heure par la formation et l’annonce du gouvernement du Premier ministre Ismaïl Ould Cheikh Sidiya, lequel.

Une équipe gouvernementale, qui même proclamée, ne pourra pas se mettre efficacement au travail sans gros moyens permettant de matérialiser les aspirations du peuple conformément aux promesses tenues par le Président Ould Ghazouani.

La question qui se pose alors pour le nouvel homme fort de Nouakchott serait donc comment gérer ce lourd passif qui n’est pas facile à surmonter et faut-il traduire les auteurs de cette situation au sein des pontes du régime sortant ou tourner la page du passé, tout en se débrouillant pour sortir de cette impasse financière.

 

 

Taquadoum