L’explosion des séries télé au Sénégal, à quel prix?

mer, 06/12/2019 - 22:20

De nos jours, nous sommes vraiment servis non pas sur le plan international, mais sur le plan local certes même si les telenovelas ou feuilletons indiens, etc.. nous on fait rêver un jour. Il est temps d’accorder de l’importance à ce que nous avons comme valeurs et cultures.

Le revirement est tel que notre écran télévisé est bourré de série. Elle pleuvent de partout sur toutes les chaînes ce n’est plus comme avant où il n’y avait que la RTS et les diffusions étaient prévues que les mardis. Aujourd’hui le monde a évolué si ce n’est pas les réseaux sociaux, ce sont les concurrences de la RTS qui prend du plaisir à publier les séries sénégalaises et il est temps de croire à nous, à nos acteurs, scénaristes réalisateurs, producteurs etc.. 

De croire à notre pays qui est en voie de développement, nous aussi nous avons des choses à véhiculer comme décrire les tares de la société. Donner des leçons tout en éduquant. Contribuer au développement local et balayer ce qui ne nous appartient point.

Le monde a évolué, mais peut-on aller jusqu’à dire au point de ne plus promouvoir la noblesse le respect de soi-même ou la fierté, c’est la question qui se pose aujourd’hui.
La phrase ou bon nombre de gens disaient : l’art ne nourrit pas son homme est révolu maintenant. Oui l’importance que les télés accordent à la série ou l’intérêt qu’elle porte à la publicité qui prend plus de temps que la série elle-même, Fais que les explications sont telles que :
Un scénariste qui écrit une pièce de théâtre de trente épisodes et qui fait la diffusion sur une télévision et que la série soit appréciée par les Sénégalais, facilite ainsi beaucoup de publicité à travers cette série au bout de trente épisodes, ils ne vont pas s’arrêter dit-il. pourquoi? puisque c’est la fin de la série.

De nos jours tout le monde y gagne, la télé, les artistes, de même que les gens qui font leur publicité. Ainsi là où le bât blesse à force de continuer cela devient monotone et les téléspectateurs n’y trouvent plus leur compte dit-il.

 

 

SENALIOUNE