Rosso : Vive confusion autour du choix du candidat de l’UPR pour la municipalité

sam, 06/23/2018 - 16:35

Les coalitions politiques du parti Union pour la République (UPR) à Rosso, pour les prochaines élections ont tenu, vendredi, leur assemblée d’investiture au terme de laquelle, ils ont porté leur choix sur Mohamed Vall Youssouf, pour les communales et comme candidats à la députation, Slama Ould Moine et Aziz Niang.

Selon des sources, Mohamed Vall Youssouf est épaulé par Mohamed Vall Taifour, Mohamed Vall El Alem, Ahmedou Eleyatt et Sid’Ahmed Bedy. C'est ce groupe de notables d'ailleurs inconnus par la population de Rosso et ses environs qui avaient soutenu, le candidat malheureux du parti en 2013, ajoutent les sources précitées.

Ceci signifie que le choix d’Ould Youssouf est vivement contesté par la coordination des cadres de l’enseignement du Trarza présidée par le DREN du Trarza et des militants du parti, affirme une bonne source au sein du bloc.

Plébiscitant « l’engagement fidèle » de l’un des responsables de ce mouvement depuis les premières heures pour la mairie de Rosso. Il s’agit du professeur Brahim Vall.

Ces militants ont dit percevoir en Brahim Vall, une réponse à l’épineuse équation de leadership locale qui secoue le parti au régime à Rosso, rapporte une bonne source. Le président de la coordination et quelques uns de ses proches collaborateurs ont remis le dossier de leur camarade à la commission chargée de recevoir les dossiers.

A en croire que l’activiste, Brahim Vall a été reçu par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, en juillet dernier, au palais présidentiel de Nouakchott. Et une source d’affirmer que Brahim était sorti de l’audience affecté.

« Nous nous insurgeons, ici, contre le comportement déshonorant de certains notables qui n’ont aucune utilité pour le parti et aucune considération pour nous qui sommes les premiers à travailler pour faire sortir l’UPR des décombres des défaites cuisantes enregistrées lors des élections couplées en 2013. Ils divisent pour mieux régner », a fustigé un cadre de la coalition des enseignants. Il faut se servir des leçons du passé, martèle ce militant qui s'est confié à notre rédaction.

« Nous ne cautionnerons jamais ces attitudes malsaines pour plaire aux autres qui n’ont aucune influence politique » explique ce leader du parti au pouvoir à Rosso qui a préféré garder l’anonymat. Du coup, ce "mauvais" départ risque de plonger l’UPR de nouveau dans l’erreur du passé.

De l'avis des observateurs, cette vive confusion risque d'être avantageuse pour l'autre camp dont Rosso garde encore de beaux souvenirs!

 

Tawary