OPINION : D’OÙ VIENDRA LE CHANGEMENT ?

lun, 04/16/2018 - 18:11

« Gardons la tête haute, puisqu’à droite comme à gauche, le secours ne viendra que du ciel» (un bédouin atteint de corticoïde)

La situation sociopolitique que connait notre pays, nous incite à rechercher des solutions plus « originales » et plus osées.

L’expérience récente, sur 10 ans, nous a prouvé que les voies démocratiques, les élections libres, notamment, sont inopérantes pour changer la situation en faveur du peuple Mauritanien.

Les voies de la violence, coup d’Etat militaire ou coup d’Etat Salafiste, ne peuvent pas être envisagées parce qu’elles tourneront fatalement en faveur du régime actuel, qui en détient les secrets.

Et de toute façon, elles n’apporteront pas de solutions fiables et durables aux problèmes actuels de la Mauritanie, qui sont des problèmes de justice sociale, d’unité nationale et de croissance économique.

Quand les urnes ne peuvent recevoir que les voies électorales d’une seule tendance et que la puissance des armes est entre les mains de cette même tendance, il y a lieu de se poser la question de savoir, comment imposer le changement ?

Particulièrement, dans le cas de la Mauritanie, où le peuple a été « éduqué » dans le sens où tout recours à l’extérieur, est considéré comme une haute trahison. Mais, où le stoïsme collectif et  la résistance, ont aussi leur limite.

Et d’ailleurs, dans notre cas, à quel « extérieur » pouvons-nous faire appel ?

Traditionnellement, nous pouvions compter sur  trois « pompiers », qui relèvent, par ailleurs, d’une même Caserne : la France, le Maroc et le Sénégal.

Le moment serait-il  opportun pour qu’ils agissent en notre faveur, si nous les sollicitions ?

La France empêtrée dans son G5 qu’elle veut Africain, et que le Président Aziz, son père spirituel, empêche de devenir adulte, (un clin d’œil à Alger), ne cache plus son agacement.

Le Maroc, qui ne pardonne pas à la Mauritanie de lui faire un croche-pied, chaque fois qu’il avance d’un pas pour isoler le POLISARIO, d’autant plus que Sa majesté, considère, quelque part, notre « Sultan » comme un de ses  lointains sujets.

Quant au Sénégal, notre frère ennemi, où  les marmites de la fière Wilaya du Nord, sont retournées depuis 2015, par défaut d’accord de pêche avec la Mauritanie, et qui frappe toujours, par ailleurs, à la porte du G5 Sahel, que verrouille Aziz, la situation ne peut-être plus favorable pour donner un coup de mains aux démocrates du « Narouganar »

Reste que ces trois alliés historiques de notre pays, ont la réputation d’être respectueux de la légalité internationale et ne sauraient, donc, intervenir, sans la sollicitation expresse, d’un, ou plusieurs, « traitres » Mauritaniens. Or, tout le monde, ici,préfère « mourir dans l’honneur », plutôt que de passer pour un traître.

Seul le changement peut encore attendre

 

OuldEhlou

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