POUR CES RAISONS, LE GRAND POÉTE AHMEDOU OULD ABDELKADER S’EXCUSE DE FAIRE PARTIE DU « COMITÉ DE L’HYMNE »

mer, 08/23/2017 - 17:50

- Je savais que le poète Ahmedou Ould Abdelkader s’excuserait de participer  au  comité  chargé  de moduler les paroles du futur hymne national… peu importe son excuse (il est victime  de la fièvre de temps en temps) …

Peu importe!

Ahmedou n’irait pas entacher son nom et son histoire … qu’il a façonnés avec sa parole  créative et son engagement poétique , bien avant ce système et avant son referendum de ressuscite  des morts … Il ne s’impliquera pas dans ces choses là,par  une conjoncture  qui sera dépassé par  le temps , lequel temps , dépassera aussi ceux qui  ont conçue et imposée cette conjoncture .

Le comité comprend des amis et des collègues que je respecte et je sais combien ils sont sincères avec eux-mêmes et avec le public . J’espère qu’ils ne renonceront pas à cette bonne foi , il est encore temps.

- Pour moi et pour d’autres, nous trouvons  inutile de protester contre notre non  intégration  dans un comité dont nous ne connaissons pas , à l’origine, les raisons  de  sa démarche   …

- Ceux qui  doivent protester sont ceux  qui  aspiraient  à être membres d’un tel comité et qui se sont rendus rendu compte que rien de tout cela n’est arrivé.

Nous …c’est NON

En général, je respecte l’opinion de tous…Ceux qui sont devenus  membres du comité et ceux qui pariaient pour y etre  et en ont été  exclus.

Dr. Cheikh Ould Sidi Abdallah(page FB)

Source : http://nawafedh.com/?q=node/6438 (Traduit par Adrar.Info)

Rappel , concernant le poète Ahmedou Ould Abdel Kader  :

« La poésie: Le Vaisseau  . Le présent poème, dans sa version française, est une traduction d’un célèbre poème arabe du poète mauritanien Ahmed Ould Abdel Kader. Sa publication, en 1984, sous le règne du colonel Mohamed Khouna Ould Haïdalla,  dans le quotidien Chaab, il avait suscité un véritable tollé. Les inquisiteurs de l’oligarchie militaire de l’époque devaient se livrer à un véritable procès d’intention à l’encontre de l’auteur. Une commission presque-cour criminelle et criminalisant l’homme de lettre devait affronter les rares libres penseurs de l’époque, l’ambassadeur Mohamed Saïd Ould Hommody et Heïbenta Ould Sidi Heïba. Qui, eux, défendait le poète. La débat allait faire rage jusqu’au coup d’Etat qui a mis fin au régime d’Ould Haïdalla. Ahmed Salem Ould Tah, traducteur littéraire, nous livre ici sa traduction du poème suivie d’une présentation du texte en français ».

Pour lire le texte intégral publié en 2013 par « Rmibiladi.com »,cliquez ce lien :

http://www.rmibiladi.com/fr/index.php?option=com_content&view=article&id...

 

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