Le palais des congrès de Nouakchott a abrité, mercredi 21 mai 2025, le lancement des travaux de la 14e session de la Conférence des Parties à la Convention d’Abidjan pour la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et côtier de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud.
Le thème retenu pour la session de Nouakchott est « La côte atlantique que nous voulons : renforcer la coopération pour un développement durable de la zone côtière » . Durant deux jours plusieurs sujets allant dans le sens de renforcer la coopération régionale en matière de gouvernance côtière entre les États membres de la Convention d’Abidjan, d’une part, et la résilience des communautés côtières face aux défis auxquels sont confrontées les zones côtières d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et d’Afrique australe, d’autre part.
Le lancement de la conférence s’est déroulé en présence du secrétaire général du gouvernement et des ministres de la défense, de l’énergie et de la pêche.
Dans son discours prononcé à cette occasion, la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Massouda Baham Mohamed Laghdaf, a déclaré que cette session intervient dans un contexte particulier caractérisé, entre autres, par des avancées sur les dossiers les plus importants liés aux enjeux côtiers et marins, ce qui en fait une étape charnière dans l’histoire de la Convention, car on attend beaucoup de ses résultats.
Mint Baham a ajouté que la politique générale de l’environnement et du développement durable, y compris la gestion intégrée des écosystèmes côtiers et marins, sont des axes importants du programme du président Ghazwani, où les stratégies liées au développement et à l’aménagement des zones côtières et marines font partie d’une approche intégrée mise en œuvre par cinq secteurs ministériels, en plus des groupes locaux situés géographiquement dans l’espace côtier, a-t-elle dit.
La ministre a souligné que la politique générale du gouvernement accorde une attention particulière à la durabilité des zones côtières et marines, en tenant compte de ses intérêts stratégiques d’une part, et de ses engagements multilatéraux d’autre part.
Le ministre de l’Environnement a souligné que la participation qualitative des délégations à cette conférence reflète l’intérêt croissant des Etats membres pour l’activation du système commun, et confirme l’évolution dans la bonne direction de la Convention d’Abidjan et des espoirs placés en elle, ajoutant que la réunion est une opportunité pour parvenir à une vision commune et à une position unifiée qui puisse soutenir des positions consensuelles au niveau multilatéral, par l’écoute de tous les points de vue, la consultation et la coordination.
Avec agences