En cette nuit de 27 octobre 2024, une grande âme de la dignité humaine s’est éteinte en Espagne,
En effet, cette grande âme dont il s’agit est bien celle de mon ami N’diaga Dieng, brillant militaire de son état avec le titre de général.
Sans verser dans le thuriféraire qui accompagne souvent les défunts personnages, je tiens par le présent témoignage outre-tombe et en mon âme et conscience que ce grand personnage incarnait à sa manière toutes les bonnes valeurs de la république quelles soient morales, sociales, militaires ou politiques et j’en veux pour preuve la grande marée humaine de nouakchottois et de nouakchottoises toutes communautés confondues qui a participé à ses funérailles.
Cher ami Ndiaga, avec ta disparition, la Mauritanie a perdu l’un de ses plus illustres N*7 de son basket national des années 70 âge d’or du basket mauritanien. Avec ta disparition, la Mauritanie a perdu l’un des plus brillants avocats généraux de la cour spéciale de justice et ce en référence à la grande pléiade d’officiers supérieurs qui ont présidé à la destinée de ladite cour (colonels Cheikh Boide, Sao Samba).
Avec ta disparition, la classe politique du Brakna et particulièrement de Boghé aura perdu sur toute la longueur de la ligne.
Le vide que vous avez laissé sera difficile à combler.
Pour terminer cher ami, je te dis Adieu, repose en paix dans les entrailles de ta terre natale au cimetière de Boghe.
Maître Mokhtar Ould Ely
Le Calame