CENI vs transporteurs : Le feuilleton continue

lun, 06/12/2017 - 17:56

Parce qu’elles font partie des sociétés membres de l’Association Professionnelle du Tourisme (APT) qui ont manifesté leur mécontentement face à la procédure utilisée par la Commission électorale pour louer des voitures, trois agences de location ont vu leurs contrats résiliés. Leurs voitures leur ont été rendues et ils font désormais partie d’une liste noire. Que leur reproche-t-on au juste ? De s’être offusquées que pour le referendum en préparation, la CENI n’a pas dérogé à une règle qu’elle a instituée depuis 2014. Celle qui consiste à louer plus de 100 voitures auprès de deux personnes qui vont, elles-mêmes, aller les sous-louer auprès des agences de location à un prix moindre que celui de la facturation. Et faire ainsi une plus-value substantielle. Pire, selon elles, cette année, les voitures ont été louées à partir du 1er mai (sur le papier)  et n’ont commencé à travailler qu’à partir du 14. Leur retour était prévu le 18 juillet (avant le report du referendum) mais elles seront quand même facturées jusqu’au 30 du même mois. Faites le calcul. Ça fait quand même un bon petit pactole en cette période de vaches maigres.

Malgré tout, les sociétés de location ne baissent pas les bras. Elles sont en train de taper à toutes les portes pour ne pas continuer à être exclues d’un marché auquel elles ont droit avant tout le monde, fortes de leur expérience et de leur savoir faire. Elles ont encore un petit espoir que la CENI va finir par retrouver ses esprits et traiter tout le monde sur un pied d’égalité. Espérons.

 

Le Calame