DÉNOUEMENT DE LA CRISE ENTRE LA SNIM ET SES EMPLOYÉS SUR FOND DE CHUTE DE LA PRODUCTION

ven, 05/12/2017 - 15:04

Les pourparlers entamés depuis plus de deux semaines entre la société nationale industrielle et minière et ses délégués du personnel ont pris fin la nuit du jeudi à vendredi aux environs de 00H.

Le protocole d’accord porte sur les ponts suivants :

Une augmentation générale de 10% conditionnée à la montée du prix du fer à quatre vingt-dix (90) USD/T et au prorata de 90% de la production minière ;

Gratification de trois salaires de base pour les ouvriers ;

Deux salaires de base de M1- M3 (agents maîtrises inférieurs ) ;

Gratification d’1,5 salaire de base pour les maîtrises supérieurs ( M4-M6) ;

Un salaire de base pour la catégorie cadres,

Gratuité des acomptes du maouloud ;

Affectation d’un montant de cinquante mille (50000) Um à chaque employé comme subvention de produits alimentaires lors du ramadan ;

Reprise des licenciés.

A rappeler que ces négociations entre la snim et le collège des délégués du personnel ont duré plus de deux semaines.

Toutes les centrales syndicales étaient soudées et avaient fait front commun pour défendre les intérêts des travailleurs.

Cette crise partielle a occasionné une chute non négligeable de la production dans les différentes mines de l’entreprise, a-t-on observé sur place.

Cette chute de production a touché le trafic ferroviaire avec la réduction du nombre de trains minéraliers en partance pour Nouadhibou.

Des responsables de la société ont reconnu la chute considérable de la production tout au long des négociations entre les deux parties et ont demandé aux travailleurs de ne pas ralentir la production, rapportent des sources.

Les mêmes sources ajoutent que « des employés au mépris de leur vie acceptaient de travailler avec des engins souvent défectueux par respect à leurs chefs, parfois sous pression, mais, cette fois-ci, ils ont refusé tout engin défectueux. C’ est pourquoi, dans certains sites miniers il y avait parfois beaucoup de camions garés par mesure de sécurité ».

Source : Zouerate Actu (Mauritanie)

via Cridem